• une grande et tendre pensée pour THE copine toujours là pour nous, et  à qui j'ai failli ces derniers temps, faute de temps. Mais aussi faute d'attention, forcément.

     

    Je pense à toi fort.


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  • J'en suis loin, je rassure ceux qui me connaissent et savent qu'il ya sacrément du boulot ^^

    Mais à force d'avoir des soucis à la c.., ben on finit par les regarder de haut. Je sais : si j'étais zen, je ne les regarderais pas "de haut", je serais trop modeste pour ça, mais, on ne se refait pas hein !!

     

    La nounou est en train de nous lâcher... elle a un contrat pour notre grande qui comprend trois heures par jour : soit une heure le matin avant l'école, une heure trente le midi, et une demi-heure le soir le temps que je récupère les zouzous.

    Evidemment, en bossant en confiance depuis trois ans avec elle, on n'a pas tout écrit (je sais : erreur, bref). L'avenant dit juste "passage au périscolaire", et "trois heures par jour de présence".

    Nounou nous avait gardé une place pour bébé 2, mais a pris entre-temps un autre bébé en garde (financièrement, je comprends parfaitement la démarche). Elle a notre grande, et une autre petite de presque 2 ans. Plusieurs fois on lui a demandé en mai et juin, si c'était certain pour bébé 2. Pas de souci. Fin août, on l'a recontactée : pas de souci.

    Septembre : la grande retourne chez nounou, y fait ses siestes parce qu'elle dort encore pas mal. Avec le temps, on envisage de la mettre à l'école l'aprem. C'est ce qui était oralement prévu avec nounou. Rentrée de janvier, tout net, la nounou annonce "je ne l'emmènerais pas, j'ai trois petits, je ne vais pas les sortir pour un enfant à l'école". Argh. Il a fallu des mois de démarche pour réussir à inscrire la grande à l'école près de chez notre Nounou (200 m à peine), et nous n'avons obtenu l'autorisation que parce que nous avions une nounou dans la ville...

    Bref. Elle refuse tout net de ressortir avec les enfants. Dont notre 2e. La grande a pendant plus d'un an été sortie 6 fois par jour pour aller chercher d'autres enfants à l'école lorsqu'elle était bébé. Mais forcément, c'est encore à ma grande de s'adapter.

    "Mettez-la à la cantine", dit Nounou. Ben oui, mais si on a fait un contrat avec elle, c'est bien pour que ma grande évite la cantine dégueu et remplie de cochonneries de cette ville. D'ailleurs, Nounou ne cuisinant pas du tout, c'est bien pour qu'elle continue à manger les légumes et la viande que je lui prépare, qu'elle continuait à aller chez nounou. D'autre part, côté fric, puisque nous sommes hors commune, la cantine nous coûterait 5,40 euros, et nous avons obligation de quand même payer Nounou pendant ce temps puisque le contrat est établi sur la base de 3 h par jour pour la mensualisation (donc partie obligatoire à verser). Sympa.

    Et là-dessus, pour couronner le tout, elle réitère qu'elle refuse. Et refuse aussi de démissionner.

     

    Et ben, voilà, avec tous les trucs plus graves récents, et les emmerdes de tous les jours (boulot, santé des pitits, etc...), ça ne me fait plus ni chaud ni froid d'être obligée de courir partout pour réfléchir à des solutions de rechange !!!

    Je suis très vexée qu'elle nous fasse le coup, après 3 ans de présence de ma fille qui l'adore, et une vraie confiance de notre, et je suis à la limite d'être mesquine et de penser qu'elle n'a accepté de garder la grande que pour bénéficier d'un contrat temps plein pour bébé 2.

    MAIS je m'en fous de la perdre. C'est soit de la dépression, soit de la zénitude. Qui vote pour quoi ?

     

     

     


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  • Ce sont les mots qu'utilisent tous ses enfants et petits-enfants, en passant en boucle la chanson d'Enzo-Enzo...

    Ma  belle-mère est décédée le 26 décembre... le zhomm était son 11e enfant sur 12, mes zouzous à mois étaient ses 35e et 37e petits-enfants sur 37 justement... elle avait aussi déjà une bonne quinzaine d'arrières-petits-enfants.

    Outre la peine, et la difficulté à soutenir le zhomm, forcément, il a fallu aussi gérer dans l'urgence, s'organiser, s'occuper seule de mes zouzous pour le libérer lui, et lui permettre de retrouver les siens tous revenus en urgence...

    Outre la peine, la douleur de devoir insister auprès de ses 2 grandes filles pour qu'elles viennent au moins à l'enterrement de leur grand-mère a fini d'abattre l'homme.

    Outre la peine, celle des autres s'ajoute.

    Le bon sens dirait que c'est dans l'ordre des choses, car elle avait 84 ans et une dégénérescence musculaire... ma fille l'appelait d'ailleurs "Mamie qui roule"... mais cela n'enlève rien à la douleur de toute sa famille.

    Belle-maman était tolérante, engagée, généreuse, et présente pour tous. Elle était très croyante et pratiquante, catholique dans ce que cela peut avoir de bon (je ne suis pas catho, et j'ai horreur de tout un tas de trucs chez la plupart des cathos, mais elle m'aurait sans souci réconciliée avec eux!!) : charitable, le coeur sur la main, à l'écoute.

    Belle-maman était très fière d'avoir réussi à élever ses 12 enfants (et quelques uns des petits), à une époque où pour les 4/5 premiers elle n'avait pas encore l'eau courante (oui oui vous lisez bien)... elle habitait un petit village, se déplaçait à pied, mais se rendait quand il le fallait à la ville (trois transports différents au minimum, des heures de trajets allers-retours) juste pour discuter avec les profs de ses enfants. Chacun d'entre eux a pu faire ce qu'il voulait, même ne pas étudier d'ailleurs si c'était son choix ! Chacun d'entre eux a été accueilli dans la maison familiale même lorsque ses actes étaient en contradiction avec les idées de sa mère.

    Belle-maman avait 37 petits-enfants, et réclamait régulièrement des photos de chacun d'entre eux pour les voir grandir et évoluer. Elle prenait son téléphone pour rappeler à l'ordre ceux qu'elle ne voyait pas assez souvent (au moins une fois par an... car beaucoup habitent vraiment loin désormais).

    Belle-maman ne s'imposait pas dans la vie privée de ses enfants, simplement, si elle avait un manque de nouvelles, elle appelait (au bout de plusieurs semaines, pas tous les jours),et même envoyait une lettre car elle écrivait beaucoup !!! Ses cahiers l'attestaient : tous les jours, même quand les muscles des bras et de la main ont commencé à faire défaut, tous les jours, elle écrivait...ses sentiments, ses pensées, les nouvelles.

    Depuis trois ans déjà, elle réclamait les grandes filles du zhomm. Celles-là mêmes qui répondent qu'une fois sur 5 à l'homme au téléphone. Celles-là mêmes qui n'ont pas répondu au téléphone, quand belle-maman, leur grand-mère a laissé des messages, une fois par an, depuis trois ans... juste pour dire qu'elle voulait les revoir avant de mourir.

    A l'enterrement, les 12 enfants étaient-là, la majeure partie de leurs conjoints aussi, et une grande partie également des ex-conjoints.

    A l'enterrement, 32 des 37 petits-enfants étaient là (certains faisant 8 à 10 h de route, deux fois en deux jours pour leur grand-mère, d'autres posant des jours pour lesquels ils ne seraient peut-être pas payés, etc.) : deux habitent à l'étranger et n'ont vraiment pas pu venir, une n'avait pas du tout le droit de rouler à cause d'un souci de santé... et deux ont envoyé un texto à leur père, le zhomm, le matin même de l'enterrement pour dire que non, elles n'avaient pas envie, avaient autre chose à faire (alors qu'en vacances), et n'aimaient pas trop les enterrements... (ben oui, nous, on adore !!).

    Le zhomm pleure sa mère. Le zhomm a l'impression aussi de pleurer ses filles.

    Le zhomm se demande ce qu'il doit faire. Je réponds "rien". Il a un deuil à faire, une mère à pleurer, des frères et soeurs avec qui se retrouver pour passer cette épreuve, des moments difficiles à venir encore, des larmes à laisser couler.

    Il ne doit pas en plus, lui, gérer les crasses de deux princesses en manque de bouc émissaire.

    Mais cela ajoute à la peine. Forcément.

     

     


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  • et c'est rien de le dire.

    Un gros souci familial... je reviens d'un côté ou de l'autre quand je pourrais.


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  • Je n'ai repris le boulot que depuis deux semaines, mais avec l'emploi du temps tout pourri qui m'a gentiment été réservé, c'est une horreur !!

    Heureusement, côté élèves, avec la mise en place de mes nouveautés, et le retour après un remplaçant très absent, ça se passe très bien. Je suis ravie de bosser avec eux !!

    Pour mes pauvres loulous à moi, ben, euh, encore joker !!

    Le petit a fait ses nuits pendant 5 jours (enfin 5 nuits) de suite : juste celles où la grande a fait d'abord une angine puis  une double otite, et moi une laryngite d'enfer... autant dire que côté sommeil... bref.

    Depuis, le petit fait une bronchiolite (c'est de saison, et ils sont 80 % à l'attraper cette année), et la grande une petite rhino pharyngite, avec otite cependant... merci les médicaments, le kiné, et tout et tout, ils se réveillent la nuit, pleurent un peu, pas trop... assez pour que je les entende, surveille s'il faut se lever, et ne me lève pas (enfin une nuit sur deux, mais c'est déjà énorme !!)

    Tout ça tout ça pour dire que côté boulot, ben la dernière semaine on s'est relayé, monsieur et moi. Suis allée bosser vendredi, puis lundi et mercredi, pendant qu'il gérait les rv médicaux (on en est à deux par jour avec le kiné notamment, et les rv d'urgence chez les spécialistes à la "ville"), puis j'ai fait mardi, jeudi et vendredi de cette semaine avec nos zouzous... ça me désole pour les élèves, dont les parents auront le droit de récriminer, mais il y a des urgences, et donc des priorités.

    Donc on pourrait supposer que je me sens en vacances depuis deux jours déjà. Mais en fait, je me sens taxi-infirmière (comment ça on dit ambulancière ? Nan nan, l'ambulancière ne fait pas les nuits chez moi !!), en plus des âneries à gérer : pharma et encore pharma, préparer les sacs des zouzous quand ils vont chez nounou (zut, nettoyer les bibs, zut, y'a plus rien à manger pour louloute), lever et préparer tout le monde à partir de 6 h (zut, c'est moi qui n'ait pas le temps de me laver et de prendre mon café!!)... le quotidien de toutes les mamans et quelques papas.

    Lequel papa ici a fini par se lever une nuit (j'allais dire "à ma place", bref!), et ne s'en remet pas !!! Il est allé bosser de nuit hier, le sac à langer du zouzou sur l'épaule !!!

    Au moins, il commencera à comprendre pourquoi je suis au-delà de la fatigue ;-)

     

     

     


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