• Là où...

    Comme Ambre, je me permets un emprunt de titre à un chanteur que j'aime...

     

    des deux petits mains qui s'aggripent à ma jambe pour se relever, petits ongles fermement plantés dans ma chair, au bout de quelques mois, d'une année, il ne reste rien...

    des sourires malicieux, des sourires doux ou plein d'amour, il ne reste que les photos pour se dire "mais oui, c'était ça".

    de la peau douce douce douce, de la chair tendre qu'on peut presque modeler, il reste à peine un vague souvenir, une empreinte au bout des doigts, quand on frôle un tissu soyeux, une peluche veloutée.

    des yeux étonnés, on retrouve le regard dans le bébé suivant, et quand celui-ci est le deuxième, le dernier, chez qui le chercher ensuite ?

    des babillements, il reste les traces écrites, mais rien pour l'étrange sonorité qui s'adapte peu à peu au français.

    mais il reste cependant la sensation du petit crâne de miss première, qui s'allonge toujours sur mon ventre à 3 ans et demi, pas longtemps, juste comme ça, pour se rappeler. Que c'est sa place, que c'est notre moment... qu'on a toujours fait ça, même aux époques dont elle ne peut se souvenir. Même quand le ventre était rond de plus de 6 mois, et que ça répondait à ses appuis par des coups à l'intérieur...

    et il reste toujours, encore, la sensation de la nuque ronde et des cheveux mousseux sur les lèvres, des bisous déposés dans le cou moelleux de bébé deux.

     

     


  • Commentaires

    1
    Lundi 9 Juillet 2012 à 21:59
    Dame Ambre

    Que je connais ce sentiment.. et mon tout petit qui veut grandir plus vite que son ombre le fourbe ^^

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