Les vacances avec ma louloute à plein temps, et le stress des résultats m'ont fatiguées, certes, mais dès la première journée de boulot, sans stress,  j'avais à nouveau des contractions le soir... c'est psychologique, vous croyez ? 

et je n'ai pas encore soufflé... la faute à... la faute aux hormones surtout, qui, comme la première fois me font exploser dix fois plus vite, et m'angoisser tout le temps.

Et la faute aux petits aléas des 4 premiers mois; le décollement, puis l'amniocentèse et l'attente des résultats.

Résultat ? je devrais me sentir mieux. La première grossesse a été extrêmement difficile, pas physiquement, c'était idéal pourtant.

Mais les hormones... les angoisses, et l'homme. Perdu, angoissé, incapable de l'exprimer mais le faisant forcément ressentir... les ennuis avec ex-madame, à qui je n'ai pas volé son mari, je suis arrivée deux ans après la séparation, mais la nuance doit être trop fine. L'homme qui perd la boule, parce qu'il ne voit plus ses filles.

A qui ça sert d'excuses pour tout un tas d'énormes bêtises... je devrais sauter de joie depuis deux jours, commencer à me projeter enfin. Mais non. Faut gérer les nouvelles énormes bêtises de monsieur, et se reposer les mêmes questions encore une fois, et accepter (????) d'avoir encore une grossesse super stressante... quelque soit la décision. Avec des tas de problèmes à la clé, quelque soit la décision.

Et gérer une louloute que j'ai déjà tendance à stresser trop depuis deux mois... et qui n'en peut plus non plus d'absorber les angoisses ambiantes.Et je me plains qu'elle est difficile, alors qu'avec un peu de recul, je la trouve plutôt forte, cette louloute...je me vois lui faire du mal, et je n'arrive pas à enrayer ces processus pourris. Je me vois m'énerver, stresser, la stresser... et je lui explique à chaque fois, mais pauvre louloute, comment peut-elle supporter autant.

Et lui...

un simple appel de la secrétaire du chef de service que je n'ai jamais vu, mais on s'en fiche à la rigueur... "aucun problème". Ben, c'est suffisant pour moi !!

Allez hop, on fait péter un coca light sans caféine pour l'occasion ! Non mais dis donc quand même !!

Mais euh... ben dis donc... va falloir préparer l'arrivée maintenant !!!

Toujours pas le caryotype complet, mais écho morpho hier, et bébé semble bien aller : il a un cerveau complet, que demander de plus, sachant que sans nouvelle de l'amniocentèse, les pires possibilités sont normalement écartées...

Encore une semaine avant le caryotype, mais le soulagement commence à être là ;-)

je ne me réjouis pas encore, mais on est à J + 14,5, donc on peut presque souffler côté mauvais résultats de l'amniocentèse...

cependant, on est en train de découvrir qu'on ne pourra sans doute pas scolariser notre Louloute, 3 ans dans l'année, à la rentrée de septembre.

Nous habitons un petit village avec une école complète très bien (en tant que maître E, je suis venue bosser avec les instits qui sont vraiment bien), mais qui a des horaires 8h30-12 h et 13h30-16 h particuliers. Lorsque nous sommes arrivés, pas de nounous dispos. Les horaires de la Halte Garderie sont 8 h-18 h sans exception possible, et le calcul récent décidé par la CAF nous fait l'heure de garderie à 5 euros.

Bref, on a gardé notre Nounou sur notre lieu de travail, nous en étions très contents, donc pas de soucis.

Nous bossons à 15 bornes de chez nous, dans une petite ville où nous n'aurions pas trouvé de maison dans nos prix. Je dois y être à 8 h, et mon homme bosse avec des horaires tellement particuliers, que la seule nounou qui accepte de ne pas savoir à l'avance comment elle bosse, est celle que nous avons déjà. Désormais, leur convention collective peut les autoriser à demander un planning un mois à l'avance... nous ne donnons le planning que le vendredi pour la semaine suivante...

Je finis vers 17 h, si pas de réunion, si pas de rendez-vous ou si je ne suis pas en groupe de travail ou de ... et je bosse le mercredi.

Donc, nous nous voyons obligés de demander l'inscription dans une des écoles de notre ville de travail... laquelle refuse (alors qu'elle a accepté les années précédentes pour d'autres collègues notamment). L'école maternelle n'étant pas concernée par l'assouplissement de la carte scolaire, car pas obligatoire, le maire a tout pouvoir pour refuser une inscription.

La politique étant de réclamer les frais de scolarité au village d'origine (pratique courante), il envisage de réclamer 1500 euros à notre commune pour "éviter que les gens obtiennent des passe-droits, la commune sera obligée de refuser comme ça"... c'est juste, 1500 euros, c'est sans doute le budget de fonctionnement de l'école ici, alors que c'est ce que lui donne à chaque classe de chaque école comme budget pour l'année (oui, c'est une commune riche).

Donc, en clair, on n'a aucun moyen pratique de pouvoir scolariser notre fille dans notre commune, et la seule possible, refuse avec arguments stupides (j'ai des exemples de passe-droits très récents, justement, tous les jours sous les yeux).

Le dernier argument du maire ? "Ici il y a aussi une école privée, pouvez y inscrire votre fille !"

Gloups.

Résultat ? La Louloute risque de passer une année de plus chez sa Nounou, et on réitèrera la demande l'année suivante pour ses 4 ans, et ça risque d'être ainsi jusqu'à ses six ans, date à laquelle de toutes façons ils ne pourront plus refuser... mais comment envisager ça pour la petite ?