• Puisque j'ai géré à peu près les dernières semaines, entre mon directeur pas pro et sans savoir-vivre, et la fatigue (aka l'alien dans l'bidon), faut bien que je trouve un sujet d'énervement autre, non ?

    C'est tout trouvé, la maison est un vrai chantier, et l'homme est débordé...

    Ravi, remarquez quand même, du résultat de son entretien avec son chef pour un nouveau poste, où il bossera autant...

    Il a fallu un gros cinéma de ma part pendant 1 an pour qu'il accepte de changer la chasse d'eau des toilettes les plus utilisées dans la maison (au rez-de-chaussée, près de la pièce à vivre, n'est-ce pas) : "je vais l'faire, je vais l'faire", suivi de "y'a d'autres priorités" pour lesquelles monsieur constatait "je peux pas bosser, vous faites la sieste" (vous = chipette de 2 ans et femme enceinte)... ben justement, la chasse d'eau, ça fait pas de bruit à changer, ça ne nous réveillera pas. Faut dire quand même, qu'il avait acheté la pièce nécessaire y'a plus de 6 mois !

    Et qu'il déraisonnait genre "ben, on fait sans, non ?". Non !

    Et puis, je bricole aussi, j'aime bien, mais j'y connais rien en plomberie, et de toutes façons, monsieur a décidé que c'était son poste, la bricole !!

    J'ai fini par un "je vais appeler un plombier, tu n'as pas le temps, et je ne peux pas courir à l'étage à chaque fois, surtout avec bidon"

    "han t'es folle, ça va nous coûter 20 euros, pour une pièce qui en vaut moins et que je peux monter moi-même"

    "20 euros... tu veux dire le double, hein, et par heure !

    - ouais, ben je peux le faire

    - ouais, ben, fais-le alors..."

    Entre la menace du plombier, et l'invitation de la famille sur un ou deux week-ends, ouf, c'est fait !

    Bon n'empêche qu'en attendant, y'a 5 pièces quui attendent la fin des travaux dans une seule pour que tout le bazar soit redéployé, rangé, voire trié (spa gagné, j'ai un amasseur dans ma vie, non non pas un collectionneur, un amasseur "s'peut servir un jour", maladie agravé par l'origine cauchoise "on ne jette rien", et la place dans cette maison, un bâtiment complet de "on ne jette rien")... pièce à laquelle je ne peux pas grand chose, puisque monsieur a fait un grand projet placard pour lequel il refuse que je donne la main... ce que je fais à ma façon, j'ai une louloute à occuper pour que "papa i fait la b'icole" !

    M'enfin, nous voilà dans une maison depuis deux ans où il n'y avait "presque rien à faire", avec un 2e bébé qui pointe son nez et qui va devoir camper lui aussi pendant des semaines, alors qu'une chambre lui est destinée. Un jour.

    Quand ?


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  • Ma louloute est à l'occasion ma choupette ou ma chipette, le deuxième l'emportant bien plus souvent sur le premier...

    Vendredi, après un paquet de bêtises qui ont fini par avoir la peau de nos nerfs à tous les deux, parents se relayant, la grande explication a lieu un peu avant le coucher, sur le thème papa et maman veulent une fille gentille...

    Et cette louloute de 2 ans et demi ne se démonte pas : "ze veux pas êt'e zentille, ze veux s'en aller", et hop, tétine en bouche, doudou à la main, la voilà qui redescend de sa chambre, prend son manteau, et sort sous la tempête naissante, à plus de 20h30 !

    Un peu sonnés par le culot montré, nous l'observons par la fenêtre, nous disant qu'elle finira par rentrer ou taper à la porte... que nenni.

    Elle est tranquille sous la pluie, abritée entre temps des bourrasques dans sa cabane, elle fait un peu de balançoire, ramasse quelques jouets, regarde le ciel, frotte son doudou tranquillement, et continue tranquille... pas inquiète pour deux sous !!

    Au bout de 10 minutes, carrément sonnés par sa maîtrise, nous ouvrons la porte pour la rappeler (tu ne serais pas mieux dedans ?), et elle, jusqu'auboutiste "nan, ze veux s'en aller, ferme la porte..."...

    Un bon quart d'heure comme ça, tranquille. A mener ses parents effarés par le bout du nez. Lesquels parents ont fini par la faire rentrer, entre fermeté et douceur quand même because on ne prend pas les fines mouches avec du vinaigre... et fini par réussir à la coucher (bon quand même, qui c'est les grands là ?)...

    mais franchement, on n'a pas hâte d'être à l'adolescence !!


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  • J'ai mon excuse pour éviter le barbecue que le chef veut absolument organiser chez lui...

    le coup de "j'ai personne pour garder ma louloute" a beau être plus que vrai, et j'ai aussi beau avoir déjà trois baby-sittings à payer ce mois-ci (dont un pour le boulot, on croit rêver !!), et ne pas pouvoir en payer plus, je pense que cette excuse devient difficile à invoquer. D'autant que les collègues n'arrêtent pas les "t'as qu'à venir avec ! Pourquoi tu viens pas avec ta fille ?"

    BEn pour un tas de raisons très simples et probantes à mon avis :

     1. je tiens à ses horaires en semaine ! Hors de question qu'elle se couche à 23 h ou plus, à seulement 2 ans. Sans compter qu'elle ne fonctionne qu'en cercle vertueux : elle ne dort, que si elle a dormi, comprendre que plus on lui rationne le sommeil, moins elle est en état de dormir les fois suivantes

    2. je tiens aussi à un minimum de respiration pour moi. Si je sors, ce n'est pas pour être comme à la maison, à la surveiller comme le lait sur le feu, car en moins de 30 secondes, je la sais capable de se mettre en danger deux fois... non que je la couve, je la laisse expérimenter, se faire mal aussi, et tenter pas mal de choses (il faut dire que c'est bien difficile de l'en empêcher), mais une sortie, c'est aussi quelques minutes à soi !

    3. ben justement, elle est terrible ma louloute, et ma collègue avec qui je m'entends bien n'arrête pas de me dire "elle jouera avec les miennes", sauf que parmi les siennes, y'a le portrait craché de ma louloute en plus grande...

    4. le chef est ce qu'il est, raison de ma recherche d'excuse, mais il est aussi un précieux qui tient à son intérieur (et son extérieur aussi je suppose donc) : je ne lâche pas un fauve chez lui, même bien cadré et rencardé avant, surtout en état de manque de sommeil !

    Donc, cette excuse tient pour ce qu'elle vaut : c'est-à-dire tout ou rien selon les gens... peu me chaut d'ailleurs leur avis dans ces cas-là : je n'enferme pas ma fille, mais je choisis le cadre et le moment... pour pouvoir gérer sans courir partout avec mon bidon de 2 km ! (La famille et les potes, quelques lieux connus,, ce qui n'est pas le cas ici)...

    Pourquoi j'ai ma louloute à plein temps ? Parce que les horaires du papa sont impossibles !

    Donc, je cherchais une autre excuse. Difficile de lui dire, au chef, que non, j'ai assez d'amis, je n'ai pas besoin de lui, et je préfèrerais qu'il fasse son boulot et soit efficace et cohérent sur les taches qui nous empêchent de fonctionner correctement plutôt que de chercher ensuite à fayoter en nous invitant tant et tant... il est bien gentil, ce n'est pas le problème. Mais franchement, c'est déjà difficile de lui montrer toutes ses bourdes et d'avancer quand même avec l'équipe! Donc, pas question d'y aller. Délicat en même temps, car je pense que le reste de l'équipe ira... histoire d'être tous ensemble.

    De toutes façons, je n'ai pas besoin d'excuse : je ne peux pas être dehors. Mon allergie est tellement à l'aise ses jours-ci qu'il suffit que j'aère un peu pour faire une crise...

    entre venir et cracher sur la viande grillée et risquer de le froisser, (ben oui, il prend tout pour lui), le choix est fait. Reste à l'annoncer...



     


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  • J'ai cet avantage qu'avec un peu de cinéma, je pourrais gagner facilement quelques semaines d'arrêt de travail pour ma grossesse... j'ai toujours eu une certaine déontologie par rapport aux arrêts de travail, mais cette année un peu particulière pourrait me faire changer d'avis...

    Je tiens parce qu'il y a des projets à finir avec les mômes, que je me sens assez en forme pour bosser, et qu'après tout, il reste environ 6 bonnes semaines de fin d'année, ce qui en collège signifie deux jours de fermeture aux élèves pour le brevet des collèges où nous sommes de surveillance, des convocations pour être de surveillance, correction et jury d'examen du CFG, ce qui est prioritaire par rapport à toute autre tâche donc d'être devant élève, que nos loulous de Segpa partent deux jours en voyage scolaire et pédagogique (j'aurais les non-partants en classe, mais c'est quand même plus cool...), qu'il y a malgré tout quand même deux jours sans classe (un férié, et un déjà travaillé), etc.

    mais rien que pour mon nouveau directeur, pffff... je me prendrais bien un mois pour récupérer...

    et pour soulager mon homme à qui tous les soirs je commence mon récapitulatif de la journée par un "tu connais la dernière de mon chef ?"... heureusement que l'homme de la maison a des horaires très particuliers. Il évite parfois la litanie exaspérées... mais a le droit au double quelques jours plus tard.

    Le nouveau chef de cette année est comme en élémentaire et maternelle un collègue avec tâche administrative, mais également charge d'organisation pédagogique... pas un vrai chef, donc, au sens hiérarchique. Heureusement...

    il fait bourde sur bourde, se met plein de monde à dos, essaie de rattraper le coup tout le temps en étant charmant, ce à quoi je préfèrerais qu'il soit efficaceet à tout le moins professionnel

    Il mélange privé et professionnel, est dépressif (enfin soigné, mais sous médocs qui l'assomment ou le rendent extrêmement nerveux lors des moments de manque, etc.)...

    j'ai vécu avec un ex-mari encore trop adolescent, puis partagé la vie d'un bipolaire quelques années... pas envie de connaître les mêmes conn... au boulot. Surtout quand la grossesse a eu son lot de moments inquiétants et stressants, et qu'il a fallu depuis septembre soutenir les collègues qui étaient perdus face à ce nouveau chef (l'ancien était un peu directif, un peu grosse tête, mais efficace, pro, et aux petits soins pour eux), ce qui m'inquiétait moins qu'eux, j'en ai connus 5 ou 6 autres avant lui, et peu étaient au point dans ce boulot (trop éduc', assistante sociale, brouillons, etc. etc.) mais à force...

    et puis lorsque ça vient à perturber le fonctionnement de l'équipe, de mon propre taf, ou de magestion de classe, c'est minant.

    D'autant plus quand bien sûr la fatigue et les hormones font que ça énerve très forts... bref.

    Rien que pour ne plus le voir quelques semaines, et le laisser se dpatouiller avec ses conneries, je tenterais bien l'arrêt...

    mais je me connais. Trop consciencieuse pour ça. Me resterait en plus à culpabiliser des semaines d'avoir laissé tomber tout le monde...

    Stresser de culpabiliser ou stresser d'y aller ?


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  • Je suis accoudée au dossier d'une chaise, un peu pliée en deux,  pour attraper quelque chose sur mon bureau...

    Ma louloute de deux ans (et 4 mois, ok) passe derrière moi et s'écrie : "oh maman, y'a un bébé dans les fesses aussi !!"


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